Les années 1900 laissent apparaître les bases de l’auto hypnose et des recherches médicales montrent un lien psychosomatique démontrant que toute une série d’affections comme l’ulcère à l’estomac, l’hypertension artérielle, l’asthme, etc peut être déclenchée par des perturbations de l’activité nerveuse supérieure. Les années 1950 aux Etats-Unis, le psychiatre Milton Erickson, après de nombreuses années d’études de l’état d’hypnose, en révolutionne sa pratique par une approche plus stratégique. En 1979, le sexologue et hypnothérapeute américain Daniel Araoz crée la Nouvelle Hypnose qui utilise certaines techniques d’Erickson et les techniques classiques de langage et de Programmation Neurolinguistique. Après la mort d’Erickson en 1980 ses élèves continuent d’enrichir et d’optimiser l’hypnothérapie, créant ainsi une nouvelle hypnose adaptée à notre époque, la première qui soit vraiment collaborative. C’est la première fois que l’on donne la parole au patient qui peut ainsi participer à l’induction hypnotique. La nouvelle hypnose est très pratiquée bien souvent confondue avec l’hypnose Ericksonienne. Elle constitue la forme d’Hypnose dissociatrice la plus sophistiquée. En tant qu’approche intégrative, elle peut inclure selon les praticiens diverses techniques souvent très différentes : tantôt « psy » tantôt « thérapie brève », tantôt « new-age » ou « énergétique »… Dans les années 1990, Olivier Lockert formalise en français des techniques hypnotiques avancées de langage qui deviendront emblématiques de la nouvelle Hypnose européenne : saupoudrage, métaphores sur plusieurs niveaux, communication subliminale, etc. Il adapte aussi les structures thérapeutiques simples de la PNL à une utilisation purement hypnotique. Ces protocoles sont aujourd’hui parmi les plus utilisés en hypnothérapie par les praticiens francophones. Élaborée depuis les années 90 et théorisée à partir de 2000 par Olivier Lockert et Patricia d’Angeli, l’Hypnose Humaniste offre un moyen inédit d’accéder aux états modifiés de conscience : non plus par une restriction du registre cognitivo-sensoriel, mais grâce à des inductions hypnotiques inversées par un déploiement cognitivo-sensoriel en état de conscience augmenté. En Hypnose Humaniste, la personne n’est plus endormie ; elle accède à davantage de conscience d’elle-même et du monde autour. Cela lui permet d’agir en autonomie sur ses blessures émotionnelles, guidée par un pédagogue qui a un rôle d’aider : le thérapeute. L’Hypnose devient ainsi accessible à tous, sans crainte de manipulation ni de perte de contrôle. En plus de la thérapie, elle prend ainsi sa place en coaching au sein des entreprises.